-17 ans Masculins
Publié le 25 Février 2013
Rendez-vous à Persan par une après-midi tellement
glaciale que même la neige hésite à tomber.
L’équipe arrive ; enfin ce qu’il en reste !
Par rapport au dernier match, certains joueurs sont de retour, d’autres non et quelques-uns n’ont pas pu faire le déplacement comme Bastien L. le gardien titulaire. Ce sera Loïc qui le remplacera au pied levé. Au total, vous n’êtes que 9 : Thibault, Timothé, Alexandre, Bastien M., Mickaël, Romain, Loïc, Nicolas et Quentin D, quand vos adversaires sont au complet. Pour s’occuper de vous, Sébastien, qui assurera l’intérim de Maxime ; tout comme au match aller d’ailleurs que vous aviez gagné sur le score de 35 à 27.
Entrée dans le gymnase qui nous parait petit, peut être un effet d’optique du fait de la proximité des murs. En revanche, le revêtement extrêmement glissant n’est pas une illusion : les deux équipes le constateront à chaque instant pendant la rencontre.
Lors de votre dernier match, il y a 3 jours, vos adversaires du moment vous avaient rapidement mis dans le bain, aujourd’hui c’est pire : on vous met carrément la tête sous l’eau et on appuie dessus et ça, pendant les 5 premières minutes. Le tableau d’affichage indique 4 à 0 pour les persanais.
Vous réussissez néanmoins à la sortir de l’eau, à prendre un peu d’oxygène ce qui vous remet les idées en place et vous permet de débloquer le tableau d’affichage : à 10 minutes, 6 – 2 pour Persan.
Il vous faudra encore 5 minutes supplémentaires pour arriver à leur niveau : 6 – 6. D’ailleurs ce +4 que vous leur infligez laisse des traces puisqu’à la 20ème minute, vous menez de 3 points.
Attention, cette remontée ne doit pas être l’arbre qui cache la forêt : durant cette période, nous avons compté au moins 5 passes en cloche qui ont été systématiquement récupérées par les blancs, des passes au-dessus de la tête de leur grand ½ centre qui n’a qu’à lever les bras pour attraper le ballon. Sans ces erreurs, le score aurait été très certainement différent. Mais ne faisons pas la fine bouche, à la pause, vous menez d’un but sur le score de 17 – 16.
Pendant l’interruption, les joueurs échangent leurs places, les supporters de Persan également… mais pas nous…
Le match recommence et Persan n’est pas décidé à laisser filer une victoire possible.
Ce sont donc des attaques de tous les instants et c’est productif puisqu’ils vous rattrapent et vous dépassent : ils sont à +1 et le chronomètre affiche la 40ème minute.
Maintenant, c’est votre tour : vous égalisez et passez à nouveau devant, de 1 but à la 50ème minute.
Dans les tribunes, c’est l’inquiétude car nous savons que la première équipe qui flanche, perdra. Vous ne flanchez pas, Persan non plus.
Durant les 8 minutes suivantes, à tour de rôle, vous serez en avance, à égalité ou en retard. Impossible de dire qui va gagner. Nos nerfs sont mis à rude épreuve.
A la 59ème minute, vous revenez à égalité, 36 partout grâce à Mickaël.
A moins d’1 minute du terme, Persan est chez nous, la balle circule d’un bout à l’autre de leur attaque. L’un de leur joueur décide enfin de tenter sa chance. Nous retenons notre souffle jusqu’à ce que la balle s’écrase sur un poteau, Loïc, notre gardien intérimaire, qui aura arrêté beaucoup de tirs (une nouvelle vocation ?) la récupère.
Il reste 18 secondes.
Loïc passe la balle à Bastien, qui la remonte en dribblant.
15 secondes.
Il fait la passe à Quentin qui récupère le ballon et histoire de perturber la défense se place en tant que deuxième pivot.
12 secondes.
Cette rentrée attire les arrières et demi-centre de Persan dans l’axe du but. Nicolas, bien placé en tant qu’arrière droit est pris en charge par l’ailier gauche des blancs.
Complètement démarqué, à l’aile droite, il reste Timothé.
10 secondes.
Quentin, l’aperçoit et lui fait une passe à rebond… La passe est parfaite puisqu’après le rebond dans la zone, elle lui arrive pile dans les mains. Il n’a plus qu’à armer, tirer et… marquer.
La balle est dans le filet : 36 pour vos adversaires, 37 pour vous.
7 secondes.
On se dit que c’est fini, mais non : les persanais repartent à l’attaque. La balle circule à nouveau, un joueur s’élève et tire mais trop mollement. Loïc n’a aucun mal à l’intercepter.
Sonnerie de fin de match.
On se dit à nouveau que c’est fini, mais pas encore car l’arbitre a sifflé une faute : coup franc. Les rouges et noirs serrent les rangs, lèvent les bras et dévient légèrement mais suffisamment la balle pour que le but ne soit pas marqué.
On se dit que c’est fini, et là, c’est la bonne. Sur le terrain, c’est l’explosion de joie, Sébastien est soulagé et dans les tribunes, nous sommes tous ravis.
Soyez satisfait car cette victoire, vous êtes allés la chercher : en face, ils n’étaient vraiment pas décidés à vous la laisser facilement.
C’est aussi une victoire collective car sur un tel score, tous les faits de jeux sont importants, tous les arrêts sont cruciaux et tous les buts ont la même valeur…
Dernière chose et pas la moindre, avec ce résultat, vous êtes toujours en course pour le titre.
Un supporter.