Après trois matchs et autant de défaites en délayage, la saison n'a pas vraiment commencé de la meilleure façon qui soit. Quant au Paris Sport Club, l'adversaire du jour, il n’a qu’une victoire à son compteur.
Malheureusement, la configuration des scores des équipes de tête fait qu’il ne vous est plus possible d’atteindre le niveau régional : seuls les trois premiers peuvent y prétendre. Au mieux, vous pouvez faire 3èmeex-aequo mais vous avez perdu contre l’autre 3ème, synonyme de 4ème place…
L’enjeu pour Alexis, Colin, Loïc, Matilin, Mickaël, Nicolas P, Quentin L, Rémy, Thibaut, Timothé, Vincent B et Wilson n’est donc plus comptable mais moral : une victoire ferait le plus grand bien à l’équipe.
A ce sujet, Barbara et Charlotte ont continué, entre autres, leur travail de cohésion durant la semaine, avec Lucas en renfort lors de certains entraînements.
Il est 11h15 : sur le terrain, sur le banc, dans les tribunes, tout le monde est prêt, y compris l’arbitre ; avec son bandeau sur la tête et ses lunettes de soleil sur le nez, il a un petit air de pirate. Mais il ne faut pas s’y tromper car selon l’entraineur de Paris, cet arbitre est excellent et juste mais il ne tolère aucunes discussions ou contestations au risque de voir pleuvoir les avertissements de toutes sortes. Les nôtres sont clairement prévenus par Charlotte.
Le match commence et FB2M marque le premier but en 27 secondes.
Mais rapidement, un élément perturbateur apparaît : les tenues. Au niveau des T-shirts, malgré leur opposition, les couleurs sont proches : manches noires et poitrines rouges pour les nôtres, le contraire pour les parisiens. Pour les shorts, c’est du noir pour tout le monde. Des tribunes, nous avons du mal à distinguer qui est qui. La confusion est telle que parfois les nôtres font des passes aux adversaires. Barbara (avec l’aide de Noémie) sort finalement les chasubles jaunes et tout devient beaucoup plus limpide.
Pendant ce temps, le score évolue rapidement mais symétriquement : à la dixième minute, le score est de 4 partout. Et comme prévu, les avertissements sont de sortie : trois cartons jaunes et un ‘2 minutes’. Sur le terrain, le rythme est intense, les aller-retours nombreux mais hélas souvent stériles. Des deux côtés d’ailleurs.
Les vingt minutes qui suivent sont comme les dix premières : les deux équipes marquent et l’arbitre dégaine, toujours à bon escient, ce qui assure une rencontre sereine.
Par moments, vous comptez jusqu’à trois buts de retard, puis vous revenez à un but. Comme le dit Charlotte, vous êtes cycliques sans que l’on arrive vraiment à comprendre pourquoi. Et le temps mort demandé par Barbara n’y changera rien.
Et puis en fin de période, un joueur de FB2M s’accroche avec un parisien.
L’objet du litige ?... De nos sièges, nous ne savons pas mais l’arbitre, conformément à sa réputation, leur inflige un ‘2 minutes’. Ce qui ne les calme pas pour autant car ils continuent de s’invectiver en retournant vers leur banc respectif. Et comme ce n’est toujours pas au goût du pirate, il sort à nouveau un ‘2 minutes’ pour les deux. C’est donc un quatre fois ‘2 minutes’ en quelques secondes… Le tableau d’affichage en clignote tellement qu’on dirait une guirlande de noël.
Finalement, la mi-temps va calmer les esprits sur le score de 13 à 11 pour les locaux.
Tout est à faire. Ou à refaire.
Reprise du match.
Il faut un peu plus de temps pour marquer le premier but : toujours par FB2M mais en 28 secondes cette fois-ci.
Contrairement au début de la rencontre, Paris Sport Club prend les choses en main et commence à vous lâcher : quatre buts d’avance au bout de neuf minutes. Et puis vous vous rapprochez, à deux buts. Ca perturbe tellement vos adversaires que leur entraineur pose un temps mort. Mais ça ne change rien : vous marquez à nouveau une fois. La différence n’est plus que de un but et il reste encore vingt minutes.
Tout est faire. Ou à refaire.
Malheureusement, il va s’écouler neuf minutes avant que vous ne marquiez à nouveau. Durant ce laps de temps, les parisiens vont continuer à mettre la balle dans le filet et reprendre leurs quatre buts d’avance. Puis un cinquième.
Cinq buts de retard en dix minutes, ça devient critique surtout que votre côté cyclique de début de match vous fait désormais défaut. Vous marquez mais pas plus que les parisiens. L’écart se maintient
Le temps s’écoule, la fin de partie est sifflée et fige le score à 30 à 25.
Et puis Barbara arrive avec vos statistiques qui semblent s’améliorer (moins de tirs hors cadres) même si on sent un peu d’ironie dans ses propos.
Durant ce match, nous avons vu deux facettes de l’équipe : celle où vous vous cherchez, où vous hésitez et celle où vous jouez vraiment… en équipe. C’est cette seconde facette qui vous a permis de faire, par moment, jeu égal (et même plus) avec l’adversaire.
Thierry T.