-17 ans Masculins
Publié le 31 Mars 2013
Le pire, le mieux et le dommage.
La semaine dernière, l’équipe recevait Goussainville et gagnait nettement sur le score de 40 à 31 (après que 2 buts nous furent retirés en fin de match). Cette semaine, ce sont Maxime avec Bastien L., Thibault, Timothé, Jérémy, Alexandre, Bastien M., Romain, Loïc et Nicolas qui se rendent à là-bas. Malheureusement, nos rouges et noirs ne sont pas au complet et quelques vieilles blessures vont amoindrir certains des joueurs présents.
« Le pire », c’est ce que nous avons vu durant toute la première mi-temps.
Le match commence sur les chapeaux de roues. Malgré les deux premiers buts marqués par les blancs, FB2M reprend l’avantage au bout de 5 minutes. Le tableau affiche alors 2-4. Ce sera, hélas, la dernière fois que vous ferez la course en tête.
A partir de cet instant, les locaux augmentent le rythme et prennent clairement l’ascendant. Ils sont plus incisifs et plus percutants, très percutants, trop percutants. Si la semaine dernière, nous nous demandions s’ils ne confondaient pas parfois handball et rugby, cette semaine, nous n’avons plus de doutes…
Du côté de FB2M, la défense n’est pas très étanche et à l’attaque les joueurs n’arrivent pas vraiment à trouver de solutions pour perforer les blancs. Dans ces conditions, difficile de dominer une rencontre.
A cela, il faut ajouter le « dommage » qui nous coûte, en partie la victoire.
« Le dommage » c’est de constater que très peu de sanctions sont prises malgré la rugosité de nos adversaires. Quand un joueur à l’attaque est cueilli en vol, qu’il retombe sur le dos dans un bruit mat et que rien n’est sifflé, du haut des tribunes, nous sommes incrédules. Nous donnons de la voix, mais rien n’y fait.
Toute la première mi-temps sera à l’image de cette entame. Les rouges et noirs subissent et essaient d’endiguer l’attaque adverse. Les temps morts, de part et d’autre, n’y changeront rien. A la pause, les deux équipes retournent dans le vestiaire sur le score de 22 à 16 : 6 buts à rattraper en 30 minutes, beau défi !
Au retour sur le terrain, nous voyons un tout autre match, c’est « le mieux ».
FB2M calme le jeu, revient à ses principes de base et ça marche puisque petit à petit, l’écart s’amenuise : de -6, il passe à -1. Il reste encore une bonne dizaine de minutes pour gagner mais « le dommage » revient en force. Et nous laisse toujours autant perplexe : un de nos joueurs tire, il est contré en l’air, il tombe, un pénalty semble évident. Il se relève pour se diriger vers le banc. Reprise de la rencontre mais pas de pénalty, en revanche, la balle est rendue aux blancs… Allez comprendre !
Le match est toujours très dur pour ne pas dire violent, à la différence que désormais, les rouges et noirs font un peu comme nos adversaires. Certes, ça ne donne pas forcément un beau spectacle mais comme les joueurs savent qu’ils seront peu ou pas sanctionnés, pourquoi se gêner…
La différence va ensuite se stabiliser autour de 3 ou 4 buts pendant quelques minutes. Puis à la toute fin, écœurés et fatigués par le laxisme et la brutalité, nos joueurs laissent filer le score.
Qui pourrait les en blâmer ?
« Le dommage », c’est aussi les insultes de certains joueurs de l’équipe adverse à l’encontre d’un des nôtres lorsqu’il est à terre. La douleur l’empêchera d’ailleurs de reprendre la partie.
« Le dommage », c’est le refus d’apaisement, une fois le coup de sifflet final, de la part d’une équipe qui a gagné ; qu’en aurait-il été s’ils avaient perdu ?
Je vais arrêter là cette liste non exhaustive car elle serait trop longue.
Alors certes, nos adversaires ont gagné mais ce n’est pas vraiment une belle victoire, plutôt un sale match.
Mais terminons quand même sur une note positive : malgré cette défaite, votre deuxième place au championnat reste solide. Devant vos adversaires du jour qui eux demeurent troisième.
Gageons qu’avec une équipe au complet, des joueurs enfin débarrassés de leurs blessures, la victoire sera au rendez-vous lors du prochain match.
Un supporter