-17 ans Masculins

15h30 : Arrivée à Saint Ouen L’Aumône de Maxime et son équipe : Quentin L., Bastien L., Jérémy, Thibault, Timothé, Romain, Bastien M., Mickaël, Loïc, Nicolas et Quentin D.
Les joueurs adverses commencent l'échauffement et sont facilement à +20 cm et kg en moyenne des nôtres. Des tribunes, on voit bien la différence de gabarits.

16h30 : Coup de sifflet, le chronomètre démarre, début du match.

On part chez les verts puis on retourne chez nous et à nouveau chez les verts et... but. C'est le premier. Ça fait toujours plaisir d'ouvrir le score, d'autant plus qu'un second est mis quasi instantanément. Les verts ne se laissent pas distancer et marquent leur premier point. Au bout de 5 minutes, 2-1 pour nos rouges et noirs.

Le rythme de jeu est élevé, physiquement ça va être dur de tenir pendant 1h00. Pourtant, vous tenez, et même mieux que ça puisque vous commencez à lâcher un peu vos adversaires. Au bout de 15 min, vous avez 4 buts d'avance. C'est à ce moment-là que l'entraîneur de SOA décide de poser un premier temps mort.

60 secondes plus tard, reprise du match et son interruption a porté ses fruits puisqu'en quelques minutes, ils marquent deux buts. On se dit de nos sièges qu'ils ont trouvé la faille, on s'inquiète un peu mais non, rien n'y fait, vous  reprenez vos 4 buts d'avance.

C'est un match intense, un match de défenseurs plus que de buteurs : vous compensez la différence de gabarit par une mobilité impressionnante. Dès qu'un passage semble possible aux verts, un rouge vient le fermer. Et ça tient. Quelques contre-attaques bien placées et la mi-temps approche.

17h00 : Coup de sifflet, le chronomètre s'arrête, fin de la première mi-temps sur le score de 14-11. Vous menez de 3 buts. C'est bien, il vaut mieux les avoir avec soit que contre. 
Dans les tribunes, nous sommes contents de vous voir combatifs comme jamais : il vous suffit de refaire la même chose une seconde fois.

17h15 : Reprise du match.

On retient notre souffle : est-ce que l'interruption n'a pas cassé le rythme ? La réponse est non. Vous êtes toujours dedans et pendant les 15 minutes qui suivent, on voit la même chose : vos adversaires marquent puis vous reprenez vos distances. L'écart oscillera en permanence entre 2 et 4 buts jusqu'à la 45ème minute. Nous commençons à croire à la victoire d'autant que la trompette est de sortie.

Et là, le grain de sable dans la machine. Pas grand-chose à vrai dire : 2 ou 3 ballons, qui seraient rentrés il y a une demi-heure, tapent sur la barre ou sur un poteau, une ou deux relances un peu hasardeuses et c’est l’égalité entre les équipes. Des temps morts sont alors posés, le rythme est cassé, l'écart en votre défaveur s'accroit. L'équipe dans sa composition et son action semble un peu figée.

A -7, on voit dans votre regard à nouveau la lueur qu'il y avait au début du match. Vous repartez à l'attaque et réduisez le score : - 5. Les temps morts continuent de ponctuer le match mais rien n'y fait.

17h45 : Fin du match. 27 – 32

Pendant 45 minutes, vous avez tenu le match entre vos mains. C'était vous les patrons sur le parquet. Vous nous avez montré votre vrai potentiel : solidaires, rapides, précis, efficaces. Techniquement parlant, vous étiez au-dessus de vos adversaires puisqu'ils subissaient votre jeu.

Sur le plan comptable, rien n'est perdu : il y a le match retour. Tout est donc encore possible. Cela dit, il vous faudra gagner les autres matchs. Tous les autres matchs. Et nettement…

Et puis il y a la coupe, match à élimination directe, avec comme prochain adversaire la même équipe...

Alors ne soyez pas trop déçus, soyez fiers de vous, vous le pouvez.

Un supporter