-17 ans Masculins vu par Thierry T.
Publié le 23 Septembre 2013
Nouvelle saison, nouvelle équipe, nouvelles entraîneures et forcément, nouvelles ambitions…
Les garçons de -17 ans reprennent donc la direction des gymnases pour les délayages avec comme objectif avoué, le niveau régional.
Pour ce faire, Barbara et Charlotte ont convoqué Alexis, Colin, Loïc, Matilin, Mickaël, Nicolas P., Quentin, Thibaut, Timothé, Vincent L, Vincent R et Wilson.
Tout le monde est présent avec en plus, une motivation qui semble énorme, tant au niveau des joueurs que des entraîneures. Nous avons d'ailleurs pu le constater dès la reprise des entraînements, fin août, où assiduité et sérieux étaient également de mise. Ça fait plaisir à voir…
Après presque 17 semaines d'arrêt, la sonnerie peut enfin retentir.
Elle retentit.
La partie commence avec en face, l'équipe de Nanterre qui jouera en jaune.
En ce début de match, le parcours de la balle n’est qu’une succession d’aller-retours.
Notre défense est hermétique aux attaques nantérrienne. Et de l’autre côté, nos tirs échouent systématiquement sur leur imposant gardien ou le cadre du but.
Pour preuve, ce n’est qu’à la troisième minute qu’un jaune ouvre la marque. Et il faut en attendre encore une supplémentaire pour que l’un des nôtres mette le ballon au fond du filet. A la cinquième tentative tout de même.
La suite de cette mi-temps sera à l’image de cette entame : des attaques stériles, des ballons sur les poteaux d’un côté comme de l’autre mais à ce petit jeu, Nanterre s’en sort le mieux puisqu’ils compteront jusqu’à 2 buts d’avance. Et on ponctue le tout de sanctions (cartons jaunes et ‘2 minutes’, parfois justifiées, parfois moins, parfois agaçantes) et de quelques changements.
Mais, petit à petit, nos joueurs commencent à élever leur niveau de jeu tout comme leurs tirs : le lob devenant un moyen efficace de passer le grand gardien adverse. Et puis en tout fin de période, ils prennent l’avantage. D’un but : 11 à 10.
15 minutes de pause et c’est la reprise.
Le début de cette seconde période est à l’image de la première : des attaques sans résultats, des petites fantaisies parfois risquées, rarement efficaces et puis, ça y est, vous y êtes, vous affolez le jeu ! Vous marquez, pas toujours de façon académique mais ça rentre et c’est bien là l’essentiel. Le second gardien jaune en fait d’ailleurs les frais puisqu’il est rapidement remplacé.
L’écart augmente pour atteindre + 6. Il reste moins de 15 minutes et la victoire commence à se profiler, jusqu’à l’incident.
L’incident qui va enrayer votre mécanique.
Un joueur est sanctionné par un ‘2 minutes’, il sort. Quelques instants plus tard, Barbara et Charlotte opèrent deux changements simultanés. Les joueurs sortent, un des nôtres rentre et c’est l’incident : la table parle à l’arbitre qui l’écoute.
Depuis les tribunes nous n’entendons rien mais nous voyons. Nous voyons que vous n’êtes plus que 4 joueurs de champ. A 4 contre 6 et avec notre gardien dont le doigt blessé le fait terriblement souffrir, pas facile de résister. Et les nanterriens en profitent : ils marquent, remontent et vous passent devant, de 2 buts.
Après le match, nous apprendrons que les gens de la table avaient repéré des « anomalies » au niveau des remplacements, justifiant à leur sens un ‘2 minutes’.
Le propos n’est pas de contester l’une des prérogatives de la table, juste de souligner les conséquences d’une faute ( ?) relevée par une table (gérée par le club qui reçoit) auprès d’un arbitre qui ne l’a pas constaté de visu mais qui l’entérine néanmoins.
Et ne rien dire, c’est presque laisser accuser Barbara et Charlotte d’avoir commis une erreur. Ou pire...
A -2 buts et 30 secondes de la fin, même un miracle ne peut plus vous sauver, pourtant, vous vous déchainez et marquez un but supplémentaire.
La sonnerie retentit. 24 – 23.
C’est la rentrée dans les vestiaires. A la sortie, on sent la tension : les mâchoires et poings serrés en témoignent. Puis l’équipe se disperse, un peu écœurée.
Cet adversaire était prenable : le +6 en cours de match le prouve. Mais des éléments extérieurs sont intervenus et là, vous ne pouviez rien faire.